lundi 17 août 2015

Rubrique cinéma

Cet après-midi, direction l'Astrée pour un film espagnol, recommandé par un critique du Monde... "La Nina del fuego" du réalisateur Carlos Vermut, ressemble à du Almodovar, mais je n'ai pas retrouvé le grain de folie douce et joyeuse du cinéaste espagnol. L'histoire de cette jeune femme m'a littéralement provoquée un malaise et j'avais envie de quitter la salle. Mais, ma curiosité de cinéphile l'a emportée et j'ai essayé de comprendre le projet de Carlos Vermut. Dans la première demi-heure, on suit un professeur au chômage qui s'occupe de sa petite fille de 12 ans, atteinte de leucémie. Elle rêve de mangas, de personnages japonais et dans un journal intime, elle désire une robe de couturier à un prix déraisonnable (quelques milliers d'euros). Ce père désespéré veut lui offrir ce cadeau stupide à ses yeux mais unique pour sa fille. Alors qu'il allait briser une vitrine de bijoutier, il reçoit une vomissure d'un balcon. Le deuxième volet de l'histoire repose sur une jeune femme, Barbara, mariée à un psychiatre. Elle dépend totalement de lui et prend des médicaments pour stabiliser sa "maladie" (bien mystérieuse pour les spectateurs...). Elle se cogne la tête contre un miroir, avale de l'alcool avec des cachets. Et les deux histoires se rejoignent dans la scène de rue entre le professeur souillé et la jeune femme en crise, surprise de son acte. Elle l'invite chez elle et démarre alors l'intrigue sulfureuse et d'une noirceur totale. Ils couchent ensemble et le professeur, voulant réaliser le rêve de sa petite fille, pense au chantage et lui réclame de l'argent pour la robe japonaise. Barbara, par peur de perdre son mari, trouve une solution radicale pour se procurer cette somme : la prostitution mondaine... Je ne révélerai pas la fin de ce film sombre, noir, de la même veine que le dernier Almodovar, "La piel que habito". Je n'ai pas tout compris et malgré la bonne critique du Monde, qui évoque "un nouveau labyrinthe de passions espagnoles", je vais vite oublier "cette fille de feu et de glace"...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire