lundi 1 janvier 2018

Mes douze romans préférés de 2017

J'ai repris mon petit carnet où je note mes lectures depuis janvier et j'ai ainsi appris que j'avais découvert cent vingt et un ouvrages, romans, récits et essais confondus... J'ai divisé ce nombre par douze et j'obtiens une très bonne moyenne : 10 livres par mois. Pas mal pour une littéraire... Je fais peut-être partie de la catégorie des grands lecteurs boulimiques qui se fait de plus en plus rare dans notre société des écrans. Pourtant, je ne me consacre pas tout mon temps à cette activité que certains de nos contemporains trouve démodée, caduque, archaïque voire archéologique... Mais, comme j'aime tout particulièrement l'étude des temps anciens, surtout des Grecs, je revendique cet attachement profond à la littérature depuis mon plus jeune âge. Quand on se baigne dans l'océan immense des pages, le livre devient une bouée de secours permanente... Je vais donc dès aujourd'hui choisir mes douze meilleurs romans à la façon de la revue Lire qui établit un palmarès des meilleurs livres de l'année. Je ne les classe pas par ordre de préférence (c'est trop injuste) mais par ordre chronologique :
Janvier : "Vers le phare" de Virginia Woolf, un chef d'œuvre sur le passage du temps et les rêves manqués... Une deuxième lecture encore plus profonde d'une femme géniale. 
Février : "Beauté" de Philippe Sollers pour son hymne à la vie, à la culture et à l'amour.
Mars : "Douleur" de Zeruya Shalev. Cette écrivaine israélienne possède un talent fou pour évoquer la crise du couple, de la famille et de l'amour.
Mai : "Croire au merveilleux" de Christophe Ono-dit-Biot pour la Grèce antique, le deuil accompli et la vie retrouvée.
Juin : "Un fil de bobine bleue" d'Anne Tyler, une saga familiale poignante et subtile sur les dégâts de l'âge. 
Juillet : "Dans ce jardin qu'on aimait" de Pascal Quignard, un roman sur l'amour inconsolable.
Aout : "L'identité" de Milan Kundera, sur les mystères de l'être et sur la connaissance de soi.
Septembre : "Souvenirs de la marée basse" de Chantal Thomas, le portrait d'une mère, folle de la nage et mère difficile.
Octobre : "Une Odyssée. Un père, un fils, une épopée", mon coup de cœur de l'année pour ce magnifique livre, un hymne à la culture homérique et à la Grèce antique.
Novembre : "Nos vies" de Marie-Hélène Lafon, un style et un regard et "Summer" de Monica Sabolo. un thriller psychologique venu de Suisse. 
Décembre : "Souvenirs dormants" de Patrick Modiano, le souvenir et l'oubli. 
Je remarque une parfaite parité entre six hommes et six femmes alors que je n'ai pas eu cette intention. J'ai introduit des "classiques" comme Virginia Woolf et Milan Kundera, des écrivains confirmés, un écrivain prometteur comme Monica Sabolo. Que me réserve l'année 2018, rendez-vous dans un an...