mardi 28 octobre 2014

Rubrique cinéma

Le dernier film de Woody Allen, "Magic in the Moonlight", diffuse toujours la même mélodie que l'on aime chez le cinéaste américain, si amoureux de notre belle Europe... Cette mélodie mélange des notes de musique de jazz avec des images nostalgiques d'un Sud de la France dans les années 30 où seuls les riches Anglais et Américains pouvaient s'offrir le luxe de vivre dans un paradis terrestre peuplé de pins parasol, de maisons de maître, munies de terrasses sublimes avec vue sur la Méditerranée ! Un magicien anglais se travestit en chinois pour ses spectacles. Un de ses amis veut qu'il démystifie une jeune femme médium dans une famille richissime complétement fascinée par le spiritisme. Notre magicien lucide et cynique assiste aux scènes de communication avec le père défunt et ne détecte aucune supercherie de la part de la jeune femme. Il commence à ressentir une certaine admiration quand elle lui révèle quelques secrets de famille. Il se prend donc dans les mailles de la jeune fille médium, et éprouve une attirance irrésistible. Sa raison flanche et il se met à croire au monde des esprits... Je ne donnerai pas la fin de l'intrigue et on retrouve avec plaisir la facétie de Woody Allen, son humour teinté de nostalgie et surtout son romantisme à la Marivaux. Ce film n'est pas un grand cru du cinéaste mais il se laisse "boire" comme un vin léger, un Rosé de Provence, surtout en ce moment d'été indien. Télérama parle de film délicieux, farfelu et charmant. A voir pour se changer les idées...