vendredi 25 mars 2016

Lire avant de voyager

Je termine le mois de mars avec ce quinzième billet consacré à ma future escapade à Naples et je reprendrai ce blog après le 9 avril. Mais, avant de m'envoler pour la Campanie, j'ai préparé mon voyage en lisant comme je le fais toujours. Naples se visite aussi dans les livres et quand je poserai mes pieds dans la première rue de la ville, je vais, évidemment, comparer mes découvertes concrètes à celles de mes lectures. Pour approcher l'essentiel, j'ai pris des notes à partir des guides et j'ai déjà un programme chargé : églises, places, palais, bibliothèques sans oublier l'exploration de la cuisine italienne, la plus savoureuse du monde... J'emporte dans mes bagages les trois guides indispensables : le Cartoville "Naples" de Gallimard, le Guide du Routard et le Guide Bleu d'Hachette sur l'Italie du Sud. J'ai feuilleté quelques documents complémentaires en librairie mais il faut bien se limiter sinon, un sentiment de saturation m'envahit. Pour mieux observer les sites archéologiques en particulier Pompéi, j'ai acquis un très bel ouvrage illustré, "Pompéi, l'antiquité retrouvée",  écrit par un historien de l'art, Jean-Marc Irollo et paru aux éditions Place des Victoires en 2014. Cette mine d'informations sur la vie romaine va me permettre de vagabonder dans le site en repérant les lieux les plus symboliques de la vie antique. Cette cité a été ensevelie sous une pluie de cendres et de pierres provenant du Vésuve en 79 ap. J.-C. et fut oubliée pendant des siècles. Avant qu'elle ne se dégrade davantage, je me dois d'aller voir sur place cette merveille du patrimoine mondial. Deux écrivains français, Dominique Fernandez et Jean-Noël Schifano m'ont semblé indispensables pour m'imprégner de la culture napolitaine. J'ai déjà consulté le "Dictionnaire amoureux de Naples" de Schifano et "Sous le soleil de Naples" où il décrit un Naples historique, culturel, religieux et social dans une langue baroque. Je mets dans ma valise "Porporino ou les mystères de Naples" de Fernandez... Je ne veux pas oublier l'influence déterminante de Erri De Luca qui raconte avec son talent magnifique, le peuple napolitain. Les livres précèdent, accompagnent  et prolongent mes voyages. Je décuple le plaisir du départ en me plongeant dans la documentation dès que j'ai pris la décision d'aller quelque part. Encore une déformation professionnelle que j'ai conservée malgré ma situation de retraitée : on ne se refait pas...