samedi 24 juillet 2010

Revue de presse

L'été, on prend le temps de lire des revues. J'ai retenu Le magazine littéraire de juillet-août avec un dossier sur le doute et un portrait de Julien Gracq. L'hebdo Marianne et le Magazine littéraire se sont associés pour un numéro "Les meilleures lectures de l'été", une sélection de 200 livres de poche et surtout la bibliothèque idéale de 30 auteurs. Quand je découvre le choix des écrivains en question, cela m'amuse de voir les affinités que je partage avec certains d'entre eux. Pierrette Fleutiaux que j'aime beaucoup (j'ai acheté son livre sur Anne Philipe que je me réserve pour plus tard), cite Anne-Marie Garat dont j'ai parlé déjà dans le blog. Anne-Marie Garat cite Proust, Woolf, Giono, Conrad. Jean-Baptiste Del Amo cite Woolf, Proust et le très beau livre d'Annie Ernaux "les années". Geneviève Brisac cite Svevo, Morante, et... Woolf ! Et d'autres parlent de Carson Mac Cullers, Borgès. J'aime cet exercice de bibliothèque idéale qui revient régulièrement dans les revues de littérature. Comme si les amateurs de littérature formaient une grande famille spirituelle sur notre planète terre, pratiquant une religion inoffensive (le mot religion veut dire relier), une religion basée sur la tolérance, la singularité des destins, le doute de soi, la recherche éperdue du bien-vivre et du "savoir-vivre". Ces revues sont encore disponibles dans les maisons de la presse mais elles seront retirées du circuit en août. Elles nous apportent une masse d'informations précieuses pour se donner des bonnes idées de lecture.

Le goût des pépins de pomme de Katarina Hagena

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman traduit de l'allemand. Des critiques nous conseillent ce livre pour les vacances et je l'ai donc réservé à la BM de ma ville (quel bonheur d'avoir des bibliothèques municipales !.Je l'ai donc lu et si l'on aime les histoires de famille et leurs secrets, ce roman vous plaira. Cela commence par un héritage d'une maison entre une grand-mère et sa petite fille. Des secrets se dévoilent au fil du récit avec des rappels du passé et le constat d'un présent incertain pour le personnage principal qui est bibliothécaire dans une bibliothèque universitaire (elle en parle très peu mais elle aime "débusquer" des livres que personne n'a jamais lus...). Je ne vais pas raconter les événements jalonnant le texte. Ce roman se lit comme on boit un petit verre de rosé le soir à l'heure de l'apéro. Il se déguste à petites doses et son charme opère sans modération...