vendredi 14 septembre 2018

Mon départ dans les Cyclades

Je reprends mes escapades après l'été car je préfère éviter les grosses chaleurs et surtout la masse des touristes partout en Europe pendant les mois de juillet et d'août. J'ai déjà expérimenté Biarritz à cette époque et il vaut mieux fuir ces périodes saturées. J'ai choisi de partir en mi-septembre pour les Cyclades jusqu'à la fin du mois. J'ai privilégié la Grèce continentale lors de précédents voyages, en particulier Athènes que j'aime vraiment beaucoup pour ses sites antiques. Je ne pouvais plus ignorer ces Cyclades plus que célèbres dans le monde entier. Les images de ces îles mythiques diffusent une iconographie paradisiaque. Il suffit de surfer sur les sites internet spécialisés dans la promotion pour tomber sur les couchers de soleil fantastiques à Santorin, les ânes esclaves et les plages noires volcaniques. Il paraîtrait que les Chinois se marient dans cet île à Fira, que les bateaux de croisière, usines à touristes, débarquent leurs clients de onze heures du matin à cinq heures de l'après-midi. Dans les blogs de voyageurs, les couples s'affichent avec des cocktails à la main derrière un décor de rêve avec une piscine bleue, une maison cycladique blanche. Au delà de ces photographies éculées et caricaturales,  je vais essayer à Santorin de visiter des lieux plus discrets comme les petits musées  et les sites archéologiques (Akrotiri et Théra), les églises byzantines, les paysages viticoles, les champs d'oliviers et surtout la mer. Je reste trois jours à Santorin, puis je me rends en ferry à Naxos, la plus grande île des Cyclades pour découvrir la richesse de son histoire. Il semblerait que Naxos n'attire pas les touristes alors qu'elle offre des paysages verdoyants et des plages magnifiques. Je dois aller à la recherche d'un Kouros dans une carrière qui dort depuis deux mille cinq cent ans… Verrai-je ce trésor ? Je repars ensuite à Mykonos avec le ferry, dernière étape de mon périple et j'ai remarqué aussi sur les guides et sur internet les clichés associés à ce lieu : les moulins, les fêtes nocturnes, la jet set homo, les boutiques de luxe, etc. Mais, j'ai une seule raison pour visiter Mykonos : la visite de Délos, une petite île sacrée, un sanctuaire archéologique que je rêve d'arpenter depuis des années. L'île n'est pas habitée et on prend un bateau pour la rejoindre. J'emporte dans ma valise les guides et surtout deux livres : une biographie d'Homère, écrite par Pierre Judet de la Combe et "Zorba le grec" de Kazantzaki, pour savourer la culture grecque de l'Antiquité aux années 60... Je sais bien que ces deux immenses écrivains ont chanté une Grèce mythique, mais c'est tellement réjouissant ! Je reprendrai mon blog dès le 27 septembre…