mercredi 23 décembre 2020

Eloge de la culture

Depuis dix ans, je suis à la retraite. J'ai lancé ce blog en 2010 et me voilà déjà dix ans plus tard. J'écris quinze billets par mois et je me donne rendez-vous en fin d'après-midi pour raconter mes lectures, parfois mes voyages, la plupart du temps, ma vie culturelle. Ce blog m'accompagne pour vivre au mieux ce temps de la retraite  bien méritée après quarante ans de travail. Evidemment, j'ai eu beaucoup de chance dans ma carrière professionnelle : libraire et bibliothécaire. Quand on aime passionnément la littérature, les livres, la culture, je ne pouvais pas mieux choisir. Je dispose d'un privilège particulier : mon goût profond pour la culture. Avec cette crise sanitaire qui n'en finit pas, le monde de la culture me semble bien sacrifié avec la fermeture des cinémas, des salles de spectacle, des musées. La culture hors la maison me manque. Heureusement, en septembre, j'avais cumulé des instants de toute beauté à Paris avec des visites d'exposition, de librairies, de musées sans oublier le paysage de la Seine, des quais, des toits en zinc, de cette ville extraordinaire. Je vis dans un bain de culture permanente. Je me baigne tous les jours dans une mer de papier composée de livres, da littérature, de philosophie, d''art. Apprendre, s'informer, s'éduquer, découvrir, palpiter, vibrer, pleurer et sourire. La culture, un art de vivre que je pratique dans mes escapades à travers les capitales européennes. La culture, un art de vivre à travers la musique baroque et l'opéra. Comment vivre sans Bach, Haendel, Vivaldi, et tant d'autres compositeurs (surtout italiens) ? La culture en partage avec l'animation d'un atelier Lectures où mes amies lectrices m'apportent toujours un grand réconfort car tant qu'il y aura des hommes et des femmes qui lisent, tout n'est pas perdu. La culture exigeante en écoutant ma professeur de philosophie dans l'atelier "Idées en partage". L'année 2020 avec ces mois de confinement nous a fait comprendre l'importance capitale de de ce mot : culture ! Le virus nous a privés de la famille, des amis, de la liberté de circuler, de sortir, de voyager. Une année-calamités avec ce masque obligatoire, cette distance sociale, cette méfiance générale, une vie prudente où nous commençons à ressembler à des taupes dans leurs galeries. Transformons nous en mouette pour enfin s'envoler, en panthère pour courir sur la terre, en  gazelle pour se donner des ailes ! 2021, une année de rattrapages, une année de réparations, une année de retrouvailles... Vivement le Premier Janvier !