vendredi 16 décembre 2011

Le kindle

Quelle drôle de mot pour qualifier ce support numérique dont on voit la publicité dans la presse en ce moment... Kindle signfie allumer et en français, le kindle se nomme "liseuse sans fil à écran tactile". Un article du Monde, daté du samedi 10 décembre dans le cahier "Culture et idées", parle de "Lecture réinventée" en abordant l'impact de ce nouvel outil numérique. En 2010, 30 000 kindles se sont vendus et en 2011, 100 000 unités de ce gadget informatique vont se vendre. Il semblerait que le confort de lecture s'est considérablement amélioré, qu'on peut lire 30 minutes par jour pendant un mois sans le recharger. Le kindle se veut aussi pratique qu'un vieux livre. Il peut être "corné", annoté, feuilleté. Bref, un livre parfait ! Pourtant, je résiste alors que je pourrais stocker 1400 oeuvres littéraires. C'est plus fort que moi, j'ai demandé à mon entourage familial de ne pas m'offrir ce jouet pour adulte. Evidemment, quand on prend le métro pendant des heures, quand on voyage souvent, quand on aime l'informatique à la folie, je comprends l'engouement des amateurs pour ce lieu de stockage inoui. Mais cela demeure pour moi un objet froid, trop fonctionnel, une machine qui ressemble à un Ipod ou à une mini-tablette. Nous sommmes déjà tellement saturés de technologie, d'écrans, de téléphones, de gadgets... Quand on saisit un livre dans ses mains, il est beaucoup plus pratique pour l'ouvrir, le feuilleter, grapiller une phrase par hasard, noter l'éditeur, le nombre de pages, le format. Vous constaterez mon agacement concernant cette invention qui va soi-disant révolutionner l'écriture et la littérature. Je mène peut-être un combat d'arrière-garde mais certains supports informatiques, se chassant les uns les autres, provoquant souvent des dépenses inconsidérées, me semblent des objets frôlant l'inutilité... Donc, pas de kindle sous mon sapin !