vendredi 11 novembre 2011

Festival du Premier Roman de Chambéry

Le deuxième roman, "L'écrivain de la famille" n'est pas un coup de coeur comme le précédent mais je l'ai lu "jusqu'au bout"... Car, parfois, le courage me manque pour terminer un ... premier roman ! Je suis donc arrivée à la dernière page et j'avoue que c'est un livre attachant, un peu trop "illusions perdues", déceptions, échecs et ruptures, Le narrateur raconte sa vie promise d'écrivain, au sein de sa famille quand il écrit des poèmes dès son plus jeune âge. Son mariage se fait "par hasard", ses conquêtes féminines le conduisent aussi à l'échec. Il gagne de l'argent grâce à la publicité en utilisant son talent littéraire évident. L'auteur décrit l'ambiance des années 70 et 80 en ponctuant son récit de repères littéraires, cinématographiques et musicaux. Je cite un exemple : "Cette année-là, René Belletto publia "L'enfer", Marguerite Duras, "La pute de la côte normande" et "Le nom de la rose" devint un film tandis que mon oeuvre s'enrichissait d'un titre pour une annonce qui promouvait l'ordinateur Commodore 64..." Ce premier roman a donné lieu à une critique dans le Monde des Livres du 25 février 2011 signée Raphëlle Leyris où elle qualifie le livre de "texte délicat, écrit sourire triste en coin. Tandis que les quarante dernières années défielent en arrière-plan, l'auteur dit la difficulté de s'extirper des rêves que les autres ont formulés pour vous, d'échapper à l'identité qu'ils vous ont assignée. ça ne l'empêchera pas de devenir écrivain. Mais en cessant de laisser la vie et les autres décider à sa place." Un premier roman qui mériterait de figurer sur la liste des auteurs invités en Mai 2012