lundi 19 décembre 2016

Les vingt meilleurs livres de l'année

La revue littéraire Lire du mois de décembre offre à ses lecteurs, la traditionnelle liste des 20 meilleurs livres de l'année 2016. Cette sélection me semble pertinente et met en valeur quelques titres importants à ne pas oublier dès que nous basculerons en 2017. A mon plus grand plaisir, la revue a choisi à l'unanimité, le roman formidable d'Elena Ferrante, "Le nouveau nom" qui a ensoleillé mon été en même temps qu'Hélios, (le dieu Soleil chez les Grecs anciens). La saga napolitaine démarre avec "L'amie prodigieuse", parue en Folio, suivie du "Nouveau nom". Le lecteur(trice)  devrait se précipiter dans les librairies pour l'offrir à Noël... J'attends le mois de janvier avec impatience pour lire le troisième tome de cette suite romanesque. Dans la catégorie des romans français, la revue a choisi Serge Joncour, "Repose-toi sur moi", un livre déjà très bien reçu cet automne. Richard Flanagan avec sa "route étroite vers le Nord lointain" a été élu le meilleur livre étranger où "le souffle de l'auteur emporte tout sur son passage". Dans la catégorie "Enquête", le récit bouleversant de Ivan Jablonka sur le meurtre atroce de  "Laëtitia" a emporté la distinction. Dans cette liste prometteuse de bonnes lectures, j'ai remarqué les ouvrages de Marie Darrieussecq ("Ecrire est une splendeur ou la vie de Paula M. Becker), celui de Négar Djavadi ("Désorientale"), premier roman français, la biographie de Simon Leys écrite par Philippe Paquet. Ce serait trop long de citer tous les récompensés par la revue dans les catégories BD, Jeunesse, Histoire, Polar, etc. Les finalistes sont notés en bas de page et même s'ils ne figurent pas au sommet, ils méritent toute notre attention bienveillante. La revue propose aussi un guide de beaux ouvrages d'art à offrir pendant les Fêtes. L'émission de François Busnel, "La grande librairie", est mise à l'honneur avec un reportage qui révèle l'enthousiasme et la camaraderie de l'équipe. J'apprends qu'une moyenne de 300 000 spectateurs suit la Grande Librairie. Cette audience de quelques centaines de milliers de lecteurs me rassure  sur l'extinction annoncée des amoureux des livres et de la littérature. Nous sommes encore nombreux (même si un match de football ou une émission de variétés en attirent des millions). La belle communauté de "croyants en littérature"  n'a pas besoin de la télévision pour se retrouver dans les librairies et dans les bibliothèques même si la Grande Librairie médiatise avec intelligence les écrivains d'aujourd'hui...