jeudi 10 novembre 2011

Festival du Premier Roman de Chambéry

A chaque rencontre, (deux fois par mois), les lectrices présentes du Comité Campus ont quitté la bibliothèque avec un, deux ou trois livres chacune. Pour ma part, j'ai choisi deux romans ; "Kosaburo, 1945" de Nicole Roland et "L'Ecrivain de la famille" de Grégoire Delacourt. Le premier roman que j'ai lu très vite m'a beaucoup intéressée car Nicole Roland a traité un sujet peu courant dans la littérature, je dirai même original et surprenant. C'est l'histoire de deux soldats japonais, kamikazes, et dont l'idéologie les mène à la mort, au sacrifice de leur vie pour le pays et l'Empereur. L'auteur nous décrit la vie des deux amis, l'un se nomme Kosaburo et l'autre est une jeune fille qui va prendre l'identité de son frère, pour suivre la formation élitiste des aviateurs kamikazes. Je ne veux pas dévoiler la fin de ce drame de la Guerre entre le Japon et l'Amérique. Tous ces soldats fanatisés s'empêchaient de vivre et d'éprouver des sentiments humains. C'étaient des "machines de guerre" qui étaient utilisés pour combattre l'ennemi. Il est rare de lire un très bon premier roman, les coups de coeur sont assez limités dans les lots successifs que le Festival nous confie tous les quinze jours. Je me félicite d'en avoir déjà trouvé un, mais il faut au minimum deux avis positifs pour qu'il soit sur une liste sélective d'ici le mois de février.
Ce livre possède des qualités indéniables : une écriture élégante, une histoire émouvante, un cadre historique peu connu, une identité usurpée, un destin tragique.
Un coup de coeur, un beau moment de lecture...