lundi 26 juin 2017

Atelier lectures, 1

Dans la dernière séance de la saison, nous nous sommes donc retrouvées autour d'une grande table du restaurant, O Pervenches, à Chambéry, près des Charmettes. Malgré la canicule que les parasols essayaient d'atténuer, nous avons évoqué les coups de cœur, futures lectures de l'été. Evelyne a tout de suite pris la parole pour recommander avec enthousiasme, les deux romans de Christophe Ono-dit-Biot, "Plonger" (paru chez Folio) et "Croire au merveilleux". L'univers romanesque de cet écrivain comble les attentes de tous ceux qui aiment la passion amoureuse, l'art, les paysages magnifiques, l'océan, l'aventure. Dans la suite, "Croire au merveilleux", l'auteur-narrateur aborde le thème du deuil après avoir perdu sa compagne et il trouve dans la Grèce antique, une possibilité de résilience, une thérapie heureuse. Un très bon choix pour un bonheur de lecture estivale. Mylène a beaucoup apprécié un premier roman, "Farö" de Marie-Christine Boyer. Dans une Scandinavie imaginaire, un homme, retiré du monde, devra sortir de sa solitude grâce à une rencontre fortuite. Un beau récit à lire aussi cet été pour se rafraîchir... Véronique a présenté "Amon. Mon grand-père m'aurait tuée" de Jennifer Teege. Ce témoignage difficile raconte le destin particulier d'une jeune femme allemande qui découvre, à 38 ans, une vérité éprouvante : être la petite fille d'un bourreau nazi. Il faut dire que son père était africain, ce qui aurait fortement hérissé ce grand-père horrible... Danièle aime beaucoup la nature et elle a lu avec un grand intérêt, "La vie secrète des arbres" de Peter Wohlleben. Ce forestier écrivain raconte la sociabilité des arbres, leur solidarité et leur fraternité... Un exemple à suivre pour leurs voisins, les humains. Dany a choisi le beau roman de Philippe Besson, "Les passants de Lisbonne" et un récit de Stéphanie Bodet, "A la verticale de soi". Le premier livre parle d'amour perdu, de crise de couple, de séparation dans une prose musicale. Le second raconte les bienfaits salutaires de l'escalade où "la grimpeuse vit l'ascension comme un acte poétique, une voie d'intrépidité et de sagesse". Marie-Christine a cité Antoine Laurain et son roman charmant, "La femme au carnet rouge". Un libraire se transforme en détective quand il trouve un sac à mains où se cache un petit carnet rouge. Qui est donc cette femme ? La suite des coups de cœur, demain.