lundi 10 janvier 2011

Tant qu'il y aura des écrivains

Cette phrase se trouve à la fin d'une chronique de Franck Nouchi dans le journal "Le Monde" du vendredi 7 janvier. Le journaliste défend la primauté de la littérature et de la lecture dans un monde saturé de numérisation... Il nous recommande la lecture d'un essai qui vient de sortir "Apologie du livre" du grand historien américain Robert Darnton aux éditions Gallimard et d'un autre essai (que j'ai acheté et que je n'ai pas encore lu), "Pourquoi lire" de Charles Dantzig. Je suis à l'affût de textes dans la presse qui défendent le livre écrit, les écrivains, l'imprimé, bref les mots sur du papier. Comment pouvons-nous passer de l'imagination, de la création ? J'ai vu une émission sur la disparition des dinosaures provoquée par une comète gigantesque s'écrasant sur la Terre... Je n'ose pas imaginer une telle comète (le tout numérique ?) déferlant dans nos maisons et nous privant de nos chers dinosaures-livres... Tant qu'il y aura des écrivains, belle formule en ces temps superficiels du zapping, du tout cuit, du tout fait, du bling-bling et de la non-pensée ! Ceux qui prennent le temps d'écrire des romans et des essais, de proposer des idées, méritent toute notre considération et je me sens souvent comme un dinosaure quand j'entends notre "président" parler de la Princesse de Clèves" comme d'un livre inutile pour intégrer le monde du travail... Les temps sont durs pour les littéraires ! Toutefois, il ne faut pas oublier que nos chers dinosaures ont regné des millions d'années sur Terre...