jeudi 15 juillet 2021

La quatrième vague

 Notre Président nous a annoncé lundi dernier la quatrième vague virale qui va encore percuter notre nouvelle vie sous la menace permanente du Covid, baptisé Delta, pour ne pas stigmatiser son origine indienne. Le passe sanitaire va devenir le sésame des vaccinés pour aller au restaurant, au cinéma, au musée, prendre l'avion ou le train, etc. Une fracture sociale va donc s'installer entre ceux qui ont reçu le vaccin et ceux qui refusent de se protéger et de protéger les autres. Le virus s'est mondialisé et mute à tous moments pour des siècles et des siècles comme la grippe, la variole ou la tuberculose. Des spécialistes nous alertent sans cesse sur ce nouveau fléau des temps modernes. Heureusement, le miracle du vaccin anticovid peut protéger la population mondiale, surtout, les populations privilégiées d'Europe et d'Occident. Comme d'habitude, les autres (sauf l'Asie) attendront encore. Mais le vaccin s'adresse à tous ceux et à toutes celles qui font confiance à la médecine, au progrès en général, à la raison scientifique loin des doutes qui pourraient surgir dans les cerveaux surchauffés, pollués, manipulés par les réseaux sociaux. J'ai suivi des débats sur ce sujet et même dans un entourage immédiat, je ne connais que des "vaccinés" et ravis de l'être. Quand j'ai reçu les deux doses, j'ai éprouvé un soulagement réel comme si je me sentais dorénavant protégée par ce bouclier antifoudre, une armure symbolique contre la maladie et contre les complications que provoque le virus dans l'organisme. Le phénomène social des "antivax" commence à émerger comme a surgi la protestation hebdomadaire des Gilets Jaunes. Les vaccinés ont pris des risques peut-être mais ils ont une confiance totale dans notre médecine. Les récalcitrants, ces adeptes de l'ignorance, de l'inculture et de la bêtise, doivent assumer leur choix de liberté selon eux : ils se priveront des sorties culturelles, des voyages, des restaurants. Tant pis pour eux et ils ont une sacrée chance de vivre en France car on les prendra généreusement en charge quand ils franchiront les portes de l'hôpital. Pour atteindre l'immunité collective, il faudrait que la majorité de la population soit vaccinée mais on est encore loin de ce but. Le Président ne contraint pas les non volontaires (à part les soignants) mais il a trouvé une solution intelligente en créant ce passe sanitaire. La liberté à mes yeux passe par le vaccin comme une passerelle de vie. Cela va devenir difficile de discuter en famille entre les provax et les antivax et j'imagine des luttes intestines sur le vaccin.  En attendant, j'ai intégré mon certificat sur mon application "Tousanticovid" et je suis prête à le présenter à tous moments. Je n'ai plus envie de vivre un quatrième confinement !