jeudi 23 mai 2013

Rubrique cinéma

Dès sa sortie, mercredi dernier, je suis allée voir le "Gatsby", The Great Gatsby du réalisateur australien Buz Luhrmann avec Léonardo Dicaprio, Carey Mulligan et Tobey Maguire, d'après le roman de Francis Scott Fitzgerald. Comme je n'avais pas vu le film avec Robert Redford en 1974, ni les autres d'ailleurs, je n'ai pas établi de comparaison entre toutes les versions. Je me suis installée dans le fauteuil et j'ai regardé pendant deux heures vingt trois minutes un grand spectacle cinématographique. Les images, les couleurs, les musiques, les personnages et l'intrigue forment un ensemble qui vous emporte dans une Amérique mythique des années 20, endiablée et musicalement folle, avec ses fêtes grandioses alcoolisées, ses conduites à la marge et ses amours contrariées. Le narrateur du film, le personnage-écrivain, raconte le destin de Gastby, milliardaire boursier et trafiquant, lié à la mafia, qui n'a qu'un objectif : reconquérir Daisy, la cousine du narrateur. Cette femme l'a quitté pour se marier avec un homme issu de la noblesse, mais infidèle et goujat. L'histoire d'amour  entre ce roturier richissime, truand élégant, fou d'amour pour une femme inaccessible s'avère impossible à vivre. Pourtant, ce cinéma particulièrement spectaculaire avec des voitures de sport, des soirées fiévreuses dans un décor extravagant et excessif finit par captiver le spectateur(trice). L'amour insensé de Gatsby pour une femme plus fantasmée que réelle provoquera sa perte.  J'ai regardé défiler toutes ces images à un rythme infernal avec intérêt mais il manque peut-être une dimension que je n'ai pas trouvé : l'émotion... A voir quand même pour la reconstitution historique, la musique et l'hommage à Francis Scott Fitzgerald, écrivain américain cultissime.