jeudi 4 septembre 2014

La rentrée littéraire

Quand les nouveautés de la rentrée littéraire apparaissent sur les catalogues de la médiathèque, je m'amuse à pointer certains titres pour remarquer le nombre de réservations déjà enregistrées. On retrouve ainsi le goût du public pour certains écrivains, en particulier, Amélie Nothomb (il vaut mieux l'acheter en librairie, si on l'aime bien). Je me souviens des romans policiers nordiques (Camila Lachberg) dont le nombre de réservations atteignait la bonne dizaine. Si chaque lecteur garde l'ouvrage un mois au minimum (délai officiel), il faut donc attendre presque une année entière pour le lire. J'ai fait, comme beaucoup de lecteurs, quelques réservations pour les emprunter vers le mois de novembre. J'ai déjà obtenu le Geneviève Brisac et le Catherine Cusset : pas mal comme cadeaux de la rentrée... Les bibliothécaires sont donc dans leur période de choix et avec un budget restreint, certains écrivains ne franchiront pas les fourches caudines de nos professionnelles du livre qui veulent faire "plaisir" à leur lectorat et prennent rarement des chemins de traverse pour proposer un choix plus audacieux, plus original. Je suppose qu'elles ne vont pas acquérir (je l'espère) la dernière "bombe littéraire" de la journée, tellement ce récit autobiographique vengeur et revanchard me semble pathétique. Livrer son ex-compagnon, aussi goujat soit-il, aussi menteur, soit-il, ne se fait pas (elle aurait pu attendre 2018) et ne mérite pas un tel traitement médiatique proche de l'hystérie. Pauvre Président et pauvre République... Et quand j'entends la presse et la télé mêler VT, l'ex-dame, à la rentrée littéraire, je préfère en sourire... Cette journaliste d'un hebdo populaire dans le mauvais sens du terme, a voulu dire sa vérité mais la vérité n'est pas toujours bonne à dire... Et je ne le lirai pas car je n'ai pas envie de pénétrer dans les querelles d'un couple séparé. Décidément, la vie politique en France commence à se berlusconiser à outrance. Ne dépensez pas 20 euros pour rien, consacrez-les aux premiers romans pour encourager les jeunes pousses de la littérature, consacrez-les aux écrivains que vous aimez et laissons tomber les coups de pub pour des faux livres...