mardi 4 octobre 2011

"Des vies d'oiseaux"

En ce moment, je découvre les nouveautés de la rentrée 2011. Dans la liste des romans déjà proposés par les Goncourt, Médicis, Renaudot et Femina, je puise les titres à lire. Après Delphine de Vigan qui mérite un prix littéraire cet automne, j'ai fini "Des vies d'oiseaux" de Véronique Ovaldé, aux Editions de l'Olivier. Je l'ai trouvé intéressant, agréable à lire avec des personnages attachants dans un cadre géographique imaginaire du côté de l'Amérique du Sud. Le lecteur ou lectrice se laisse emporter dans cette histoire de jeunes squatters, de riches arrogants, de pauvres éloignés des collines "dollars". La première ligne du roman résume l'intrigue principale :"On peut considérer que ce fût grâce à son mari que Madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo." Madame Izarra va oser rompre son quotidien de femme-poupée et retrouver sa fille fugueuse. "Des vies d'oiseaux" est un titre très bien choisi pour montrer la légéreté d'être qui peut devenir une philosophie vitale. Paloma et Adolfo pratiquent le squatt dans les maisons de riches, la mère de Paloma quittera son mari, toutes ces ruptures rendent la vie plus légère et plus libre. Ce roman de Véronique Ovaldé pourrait particulièrement plaire aux femmes et après la lecture de Delphine de Vigan, j'avais l'impression de retrouver une forme de littérature aérienne, un vol d'oiseaux, un air frais et revigorant. Véronique Ovaldé est une optimiste radicale : elle croit en l'amour... et à la liberté !