mardi 7 août 2012

"10 grandes voix de la littérature étrangère"

Le numéro du mois d'août du Magazine Littéraire m'a réservé une très bonne surprise : un dossier très riche sur les 10 grandes voix de la littérature étrangère. La liste limitée du Magazine montre l'importance de ces écrivains étrangers. Je vous livre les heureux élus : Joyce Carol Oates (Etats-Unis), Russell Banks (Etats-Unis), Jorge Semprun (Franco-espagnol ou hispano-français), Antonio Tabucchi (Italie), Milena Agus (Sardaigne), Peter Handke (Autriche), Mario Vargas LLosa (Pérou), Haruki Murakami (Japon), Edouard Limonov (Russie), John Maxwell Coetzee (Afrique du Sud). Des articles illustrent le talent extraordinaire de ces écrivains. Pour ma part, cela fait des années que je lis avec une fidélité indéfectible l'américaine J.C. Oates, qui a écrit une oeuvre littéraire foisonnante, fascinante et dérangeante. Pour Oates, la violence est au coeur des relations humaines et ce thème ravageur se retrouve pratiquement dans tous ces romans-dynamites. J'ai apprécié, dans cette liste, deux écrivains magnifiques qu'il faut absolument découvrir : Antonio Tabucchi et Jorge Semprun, deux compagnons de vie pour moi... Je me sens moins concernée par le choix de Limonov, LLosa, Agus, Handke et Russell Banks même si j'ai lu certains de leurs romans. Par contre, le japonais Murakami que je connais peu, m'intéresse beaucoup. Ce numéro spécial, qui ressemble à un répertoire récapitulatif des écrivains qui comptent, ne peut que passionner les lecteurs(trices) motivé(e)s et curieux (ses). Je regrette seulement la non-parité de la liste : deux femmes et huit hommes... Les journalistes littéraires n'ont pas appliqué la règle républicaine et égalitaire de la parité. Mon féminisme viscéral a retenu cette injustice. Mais, la littérature est un domaine tellement original que la notion de sexe semble inadéquate. J'ai quand même quelques regrets pour certaines grandes voix étrangères féminines comme celle surtout de Nadine Gordimer, ma très belle Africaine du Sud !