jeudi 1 décembre 2016

Revue de presse

Le Magazine littéraire de décembre illustre sa couverture avec le portrait d'Elizabeth Badinter, que l'on voit aussi dans les médias à l'occasion de la sortie de son nouveau livre sur "Le pouvoir au féminin, Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780)", publié chez Flammarion.  La philosophe féministe s'est intéressée à cette femme de pouvoir, monarque éclairé, épouse amoureuse et mère comblée. Dans les articles consacrés à Elisabeth Badinter, le Magazine analyse la portée de sa pensée sur l'universalisme, sur la laïcité républicaine qui demeure un enjeu essentiel dans les sociétés contemporaines bousculées par des ruptures communautaristes religieuses. Il faut lire les ouvrages de cette femme libre, intransigeante et farouchement "Lumières". Ce dossier m'a donné envie de découvrir sa biographie sur le pouvoir féminin. La revue propose un entretien avec Pierre Michon dont on ne parle pas assez dans la presse littéraire. Françoise Chandernagor s'interroge sur l'absence des femmes dans les prix littéraires. Les nouveautés continuent à paraître en librairie et sont critiquées avec perspicacité. Un portrait de l'écrivain américain, Saul Bellow, occupe trois pages pour susciter un nouvel intérêt de notre part alors que les lecteurs l'ont un peu oublié. Pour fêter les 50 ans du Magazine littéraire, la revue offre une sélection "Grands et petits millésimes, 1966-2016". Ces listes de livres me ravissent toujours car elles me plongent dans mon passé de lectrice et correspondent à mes goûts et à mes intérêts. Quand je m'aperçois qu'un titre plébiscité pour telle année n'avait pas retenu toute mon attention, je me promets de le découvrir dans les temps prochains. Certains romans choisis me paraissent légitimes et dignes de figurer sur la liste cinquantenaire mais d'autres me semblent plus contestables. Ce numéro anniversaire, éclectique et curieux, termine l'année 2016 en rendant un hommage aux livres et aux écrivains ayant marqué notre temps littéraire depuis cinquante années... Cette initiative doit être saluée et quand je me rends compte que tous ces ouvrages recommandés sont passés dans mes mains, je mesure le temps passé à cette passion, la lecture, mon art de vivre,