mardi 5 mars 2013

Rubrique cinéma

J'ai enfin vu une comédie américaine romantique à souhait...Elle ressemble aux films des années d'avant, vous savez, les années du XXème siècle... "Happiness Therapy" de David O. Russell, comme son nom l'indique, évoque la maladie mentale, le mal-être, la différence. Le joli couple d'acteurs va finir par convaincre le spectateur que l'on peut guérir par l'amour et se débarrasser des démons intimes de son soi, attaqué et envahi par la violence, la tristesse mélancolique, l'autodestruction. Si en plus l'environnement social peu tolérant et une institution hospitalière quelque peu enfermante s'ajoutent à l'épreuve, ces hommes et ces femmes en souffrance se  marginalisent malgré eux.Le héros, Pat Solatano, a frappé l'amant de sa femme et il a ainsi perdu sa maison, son travail et son mariage. Il est obligé de vivre avec ses parents. Pat, l'agressif nerveux, ne peut pas se résigner à tourner la page et veut revoir sa compagne. Mais il rencontre une femme qui a, elle aussi, pris des chemins de traverse. Tiffany propose à Pat un challenge : l'aider à reconquérir sa femme et lui, en échange, doit participer à  un concours de danse. Une complicité va évidemment naître et la film bascule dans la romance d'amour. Le message du film affiche un optimisme "à l'américaine". On peut quelque fois lâcher prise et croire aux contes de fée... Les acteurs, Bradley Cooper, Jennifer Lawrence et Robert de Niro forment une équipe tonique, remuante, et fragile malgré tout. Un bon moment de détente, sans vulgarité avec un happy end attendu. Ce n'est pas un chef d'oeuvre du cinéma américain mais, la "maladie mentale" est souvent peu abordée  par les cinéastes, abordée, dirais-je, d'une façon humoristique, légère et grave à la fois.