lundi 14 avril 2014

Revue de presse

En avril, les revues Page, Transfuge et Lire ont mis à l'honneur, le roman policier que l'on nomme aujourd'hui le polar, genre hybride entre le roman noir, le thriller, l'espionnage, etc. Pourquoi cet engouement en avril ? Peut-être que le printemps et l'été sont propices à ce type de lecture, plus légère, plus facile, moins "prise de tête" que certains livres littéraires. Le genre s'est tout de même considérablement "anobli" et il est devenu un roman à part entière avec une écriture travaillée, une intrigue plus complexe et des personnages qui vivent comme tout le monde avec souvent des traces de désillusion, voire de dépression. Je pense au commissaire Kurt Wallander, personnage central de Mankell, émouvant dans son "humanité profonde". La revue Page propose des entretiens avec, entre autres, Camilla Läckberg, Ellroy et des analyses de romans policiers. On y trouve les rubriques habituelles et toutes ces informations sont présentées dans un graphisme très agréable. Transfuge remarque dans son édito que "le printemps est au polar" car cette revue était  partenaire du plus grand festival de polar français, "Quais du polar" à Lyon du 4 au 6 avril. On eut lire aussi un entretien avec Jonathan Dee et une rencontre avec le monstre sacré de la littérature portugaise, Antonio Lobo Antunes, sans oublier les nombreuses critiques cinématographiques. Lire conseille un spécial Polar, "les 10 meilleurs de l'année" et un entretien avec Arnaldur Indridason qui déclare "La littérature jette un éclairage sur la vie comme aucune autre forme d'art ne peut le faire". Le Magazine littéraire a choisi un écrivain dont on célèbre le centenaire mais peu, très peu connu du public, je veux parler de l'américain William Burroughs, écrivain culte du "Festin nu", influencé par les drogues et autres paradis artificiels. C'est une planète littéraire que je ne trouve pas du tout fascinante, ni séduisante. Modernité oblige, on trouve aussi une analyse de la série "Game of Thrones" et des articles divers sur les nouveautés. J'ai surtout retenu le grand entretien avec Edgar Morin (93 ans !) et un carnet de voyage signé Zadie Smith, la grande écrivaine anglaise. En résumé, si le printemps est synonyme de lectures "policières", le lecteur(trice) peut aussi trouver des bonnes idées dans les revues citées.