vendredi 26 mars 2010

Une femme écrivain à suivre

Je suis à la trace les sorties de romans en lisant les revues et en consultant les sites qui parlent des dernières parutions. En mars, le site Decître annonce le troisième tome de la suite de "La main du diable" d'Anne-Marie Garat. Le deuxième était sorti en 2009 "L'enfant des ténèbres" et donc le troisième est annoncé "Pense à demain" que je vais me réserver pour les vacances d'été. Attention ces romans contiennent plus de 900 pages à... dévorer ! Quand je parlais de la sélection des écrivains français "à l'honneur" pour une certaine revue, le nom d'Anne-Marie Garat n'est pas cité, ni celui de Nancy Huston, ni celui de Pierrette Fleutiaux, (des auteurs d'Actes-Sud !!!). Quel dommage, car ces trois femmes écrivains que j'apprécie beaucoup, représentent un univers romanesque de grande qualité, ni mièvre, ni violent avec une qualité d'écriture incontestable pour chacune.
Je reviens à la suite de "Dans la main du diable" : fresque historique du début du XXème siècle, personnages forts, courageux, émouvants, écriture flamboyante et belle, descriptions magnifiques, intrigues romanesques prenantes, un condensé de littérature à la portée de tous lecteurs ayant envie de lire à n'en plus finir !
Je suis en attente de lire ce troisième tome avec bonheur et en espérant qu'il sera aussi savoureux que les deux premiers !

Maisons d'écrivains

Je cherche souvent dans mes voyages des traces de littérature. A Lisbonne, j'ai retrouvé évidemment l'immense et génial Pessoa at j'avais l'impression de le rencontrer
dans chaque coin de rue. L'hôtel du centre ville que j'ai choisi, jouxtait un bar que Pessoa fréquentait et une statue en bronze symbolisait sa présence perpétuelle.
J'aime ces atmosphères très littéraires et le but de mes expéditions réside souvent dans ces rêves de retrouver des écrivains que j'aime. J'ai feuilleté récemment un livre sur ce sujet et il existe un site internet consacré aux maisons d'écrivains.
A Chambéry, ma ville adoptive, j'effectue une visite annuelle aux Charmettes, maison ancienne où Jean-Jacques Rousseau venait se reposer et écrire, se promener dans le jardin, cultiver ses plantes aromatiques, philosopher avec Madame de Warens, sa chère amie. Cette maison de campagne, située à deux pas de la ville, dégage un parfum délicieux du passé, de ce 18ème siècle qui nous aura tout donné en droits politiques. J'imagine la silhouette de Rousseau et je sens sa présence en filigrane dans ce lieu silencieux, rare, et magique ! En attendant d'aller faire un tour dans ce lieu précieux, relisez les "rêveries du promeneur solitaire"...