jeudi 28 juillet 2011

Bibliothérapie

Lire les quotidiens comme "Le Monde" pendant l'été relève d'un acte de militant de la lecture. On a plutôt envie de "décrocher" de l'actualité déprimante et les articles sur la crise financière, le chômage qui monte, les soldats tués en Afghanistan, la guerre en Lybie, les primaires à gauche, le tueur fou de Norvège, les assassinats de femmes... Le sempiternel et inusable Tour de France, le mauvais temps qui gâche les vacances malgré les reportages sur les plages surpeuplées... Je continue malgré tout à lire ce journal en été par fidélité... Ce dimanche 24 juillet, à la fin du journal, je suis tombée sur un article : "Des livres sur ordonnance" ou à la School of life, deux passionnées de littérature traitent leurs "patients" à coup de "bibliothérapie". La journaliste Virginie Malingre raconte une belle histoire autour des livres et de la littérature. En effet, Ella Berthoud et Susan Elderkin utilisent les livres comme des "médicaments" non toxiques, évidemment. "Comment faire parler les gens d'eux-mêmes, de leurs soucis, petits et grands, en explorant leurs goûts littéraires;" Cette méthode, la "bibliothérapie" est donc appliquée à certains patients qui trouvent ainsi des réponses à leurs problèmes en lisant des romans tout simplement.
Cela se passe à Londres dans une "école de la vie" dont le créateur, Alain de Botton, met à l'honneur écrivains et philosophes. J'aime cette idée de la littérature comme aide "thérapeutique", et ce terme de bibliothérapeute ressemble à ce métier que j'ai exercé en bibliothèque municipale quand j'écoutais les confidences des lecteurs et qui me demandaient souvent des conseils de lecture. J'essayais de répondre au mieux à leur demande car ils avaient l'espoir de rencontrer un roman ou un essai qui leur apporterait un bienfait certain... Vive donc la bibliothérapie, à chaque question que vous vous posez, vous trouverez une réponse dans un livre que vous finirez bien par rencontrer !