vendredi 10 septembre 2010

Revue de presse

Comme je ne travaille plus, j'ai enfin le temps de lire dans la journée et de parcourir la presse sur Internet. La lecture du "Monde" (format papier que je reçois chez moi) prend au minimum une heure par jour si on veut vraiment lire une dizaine d'articles.J'assimile la lecture du journal à une marche dans la nature... Il paraît que pour se maintenir en forme physique et intellectuelle, il faut marcher une heure par jour. La lecture est un sport cérébral qui fait du bien, qui apaise comme des longueurs de piscine ou des kilomètres de marche. Cette semaine, j'ai donc repéré un article concernant la littérature. Ce mardi 7 septembre, le journal a présenté un dossier : "Quels sont les écrivains qui vivent de leur plume ?" Le constat est sans appel : très peu d'écrivains vivent de leur plume. Ils représentent une infime minorité. Des noms sont cités : Gavalda, Nothomb, Vargas, Pancol, Lévy, Musso, Pennac, etc. On ne devient pas riche en se consacrant à l'écriture à part les auteurs de best-sellers. Beaucoup d'écrivains ont un deuxième métier : journaliste, enseignant, éducateur (comme Jean-Baptiste Del Amo). Ils ont beaucoup de mérite pour la plupart d'écrire et de travailler pour survivre. Dans la société actuelle, la situation s'est même aggravée entre les auteurs à succès très riches et ceux qui ne parviennent pas à rencontrer leur public. La morale reste tout de même du côté de ceux qui alternent vie professionnelle et vie créative. Kafka travaillait dix heures par jour dans un bureau pour écrire et n'a jamais gagné sa vie grâce à son oeuvre. Le monde cite les aides de l'Etat : bourses, résidences d'écrivains, ateliers d'écriture. Mais l'Etat est en crise et toutes ces aides seront-elles reconduites ? Notre ministre du budget n'a pas encore pris des dispositions tellement les sommes sont... ridicules !
Vive la littérature et merci à tous ceux et toutes celles qui s'adonnent à cet art si difficile d'expliquer le sens d'être au monde...