samedi 14 octobre 2017

Retour de Grèce, Athènes, 1

Dès que le taxi m'a embarquée à la sortie du ferry, au Pirée, pour me conduire à l'Hôtel, situé dans le quartier de l'Acropole, j'ai reconnu les yeux fermés l'ambiance un peu survoltée d'Athènes. Taxis jaunes, bus, scooters, voitures, tous ces objets à roues envahissent les boulevards et les avenues et il vaut mieux traverser le passage piétons à toute allure... Cette ville ne ressemble à aucune capitale européenne : pas d'Arc de triomphe, d'hôtels particuliers, d'institutions comme le Panthéon, d'architecture classique et haussmannienne. L'intérêt culturel de la capitale grecque se situe dans son immense passé antique : l'Acropole, l'Agora grecque, l'Olympion, le Kéramicos et surtout ses musées archéologiques. Evidemment, il faut aussi se retrouver  devant le Parlement et voir les "evzones", les gardes nationaux en costume traditionnel avec leurs mules à pompons, impassibles devant leur guérite. La place Syntagma tient lieu de centre stratégique pour tout rassemblement contestataire. L'incessant ballet de la circulation gâche cette place vivante et généreuse. Des bâtiments du XIXe de la Grèce indépendante symbolisent les repères d'une nation récente avec sa Bibliothèque nationale et son Académie universitaire. J'aime prendre tous les transports pour me frotter à la vie quotidienne des Athéniens : bus, tram, métro, funiculaire, taxi. J'ai croisé dans mes déplacements des hommes et des femmes charmants, affables et prévenants, même dans le métro dont celui de Syntagma, pavé de marbre et présentant des vestiges antiques. Ma première balade de dimanche m'a menée dans la promenade de l'Acropole : le Parthénon se voit à tous moments et il ne faut surtout pas le visiter pendant le week-end car trop de touristes visitent le site. J'ai préféré revoir l'Agora romaine et sa Tour des Quatre Vents, le site Keramicos avec ses stèles funéraires et son musée, l'Agora grecque (VIe siècle av. J.-C.), centre de la vie publique avec son musée et surtout le temple très bien conservé d'Héphaïstos dont les bas-reliefs (métopes) racontent les exploits d'Héraclès. J'avais visité Athènes à deux reprises et revoir pour la troisième fois toutes ces merveilles de l'Antiquité n'a pas entamé mon admiration pour cette civilisation extraordinaire. Quand je suis revenue à l'hôtel, le soir après un bon restaurant, j'ai contemplé le Parthénon illuminé sur l'Acropole de la terrasse et c'est une vision de toute beauté... Que serait Athènes sans son Acropole ? Il vaut mieux ne pas se poser cette question...