vendredi 1 juin 2018

Atelier Lectures, 1

Ce mardi 29 mai, nous nous sommes retrouvées pour la dernière séance de l'année 2017-2018. Nous avons partagé le temps de parole entre les coups de cœur et les lectures imposées, tirées au sort . Une troisième mi-temps a permis d'établir le bilan de l'année et la reprise de l'atelier à la rentrée prochaine à partir d'octobre. Geneviève a démarré avec un gros coup de cœur en présentant le roman de Grégoire Delacourt, "Danser au bord de l'abîme", publié en livre de poche. L'histoire d'un coup de foudre fatal entre une femme et un homme, tous les deux mariés, a réjoui Geneviève pour la prise de risque des deux personnages. Ils quittent leur foyer respectif pour vivre leur amour clandestin. Mais, cette rencontre amoureuse foudroyante ne se terminera pas comme prévu. Marie-Christine a choisi un essai de Marie de Hennezel, "La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller", publié en 2010. La psychologue clinicienne évoque le processus du vieillissement en utilisant sa propre expérience personnelle et professionnelle. L'amour sous toutes ses formes permet de prendre de l'âge avec philosophie et sans angoisse. Sylvie a beaucoup aimé un roman policier, venu d'Islande, "La cité des jarres", d'Arnaldur Indridason. Il est question d'un viol, de crimes, de génétique dans une ambiance polaire islandaise. Pour les amateurs de "polars" scandinaves, un "must" dans les enquêtes policières. Mylène a beaucoup, beaucoup aimé le dernier livre de Jens Christian Grondahl, "Qu'elle n'était pas ma joie", publié chez Gallimard. Cet écrivain danois se met dans la peau d'une femme septuagénaire qui vient de perdre son mari. Elle vend sa maison et retourne dans son quartier populaire de Copenhague. En s'adressant à Anna, sa meilleure amie, qui était la femme de son mari, Ellinor dévoile sa trahison, son infidélité. Amant et maîtresse meurent dans une avalanche. Ce roman évoque les sentiments de vengeance et de pardon. L'écrivain danois file sa toile de mots avec une introspection saisissante. Pascale a apprécié un ouvrage de Doris Lessing, "Les nouvelles africaines". L'écrivaine a passé sa jeunesse en Rhodésie (Zimbabwe aujourd'hui) et raconte, dans ses nouvelles, la vie des Noirs asservis et humiliés, celle des petits Blancs, appauvris dans les années 70. La grande dame de la littérature anglaise un peu moins lue aujourd'hui, ayant obtenu le Prix Nobel de Littérature, peint à travers ces récits la "lèpre raciste". Evelyne a lu la trilogie du même Indridason, "La trilogie des ombres", un tableau passionnant de l'Islande dans l'époque troublée des années 40. La suite, demain.