jeudi 6 décembre 2012

Revue de presse

J'attendais la sélection des meilleurs livres de l'année de la revue Lire et j'ai été étonnée de découvrir qu'un roman américain avait été choisi. Il s'agit du "Le Diable, tout le temps" de Donald Ray Pollock aux Editions Albin Michel. Je l'ai même trouvé dans les rayonnages de la bibliothèque de Chambéry, ce qui m'a surpris car je supposais qu'il était en prêt. Je vais donc le lire dans les jours qui viennent. Dans la catégorie du meilleur roman français, j'ai noté encore le retour de Joël Dicker avec "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", déjà primé par le Goncourt des Lycéens et l'Académie française. La palme du meilleur roman étranger revient à Antonio  Munoz Molina, "Dans la grande nuit des temps" aux Editions du Seuil. J'ai surtout retenu ces trois choix et si vous voulez la suite, je vous recommande l'achat de la revue... Dans ce numéro de décembre-janvier, un portrait de Salman Rushdie et un entretien avec le philosophe Robert Misrahi ont retenu mon attention. Le Magazine littéraire de ce mois propose un dossier passionnant sur l'identité : "Ce que la littérature sait de l'autre" suivi d'un grand entretien avec Jean Starobinski. Evidemment, la revue n'oublie pas un guide des beaux livres pour la saison des cadeaux. La revue Transfuge, toujours éclectique et subversive, s'est penchée principalement sur les classiques, des "modern classics", œuvres cultes oubliées du XXe siècle. On y lit aussi des critiques sur les films et les livres sortis en cette saison. Ma quatrième revue littéraire du mois que j'achète ponctuellement se nomme "Le Matricule des Anges" d'une qualité remarquable, curieuse de la "petite édition", des écrivains souvent confidentiels mais essentiels dans le monde de la littérature. Ce mois-ci, la revue nous offre un dossier important sur l'écrivain suisse, Robert Walser. Beaucoup de critiques, chroniques, enquêtes complètent le dossier central. La moisson est très satisfaisante pour ce mois de décembre, particulièrement redoutable pour ceux qui n'aiment pas le folklore des fêtes...