jeudi 7 juillet 2011

Lignes de fuite, lignes de vie

Jean Birnbaum, chroniqueur du Monde2, avec sa "Pop'philosophie" nous informe que ce billet, daté du 2 juillet, sera le dernier dans cette revue. Je regrette déjà cette chronique intelligente, cultivée, à la portée de tous les lecteurs. Heureusement, ce départ n'en est pas un car il nous informe que l'on retrouvera sa chronique dans le Monde des livres de la rentrée avec une nouvelle maquette. En guise d'au-revoir, le philosophe-journaliste cite Gilles Deleuze : "On écrit toujours pour donner la vie, pour libérer la vie là où elle est emprisonnée". Il faut pour vivre encore plus intensèment "ouvrir des lignes de fuite, multiplier les lignes de vie". Un rendez-vous est donné le 19 août pour retrouver nos habitudes de lecture dans une presse de qualité... En attendant la rentrée, profitons de l'été pour dévorer des romans, découvrir des essais et moins lire la presse hebdomadaire qui se met elle aussi au vert... Je pense au tableau de Vieira da Silva, "L'Issue lumineuse", qu'elle a peint dans les années 83-86, qui représente une bibliothèque avec des livres debout, couchés, dans des tons de gris, rouge, blanc. Au milieu du tableau figure une fenêtre ouverte sur l'horizon, lumineuse, transparente, blanche et grise. Cette issue lumineuse, je l'imagine s'ouvrant sur la vie, la quintessence de la vie, une vie encore plus intense grâce à la culture, la pensée et la philosophie. Avec ses lignes de vie, lignes de fuite, l'oeuvre picturale de ma chère Vieira da Silva illustre parfaitement cet article de Jean Birnaum.

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