Je poursuis donc le bilan de l'Atelier Littérature de septembre à mai, une saison de plus dans le monde de la lecture. Le jeudi 19 décembre, j'ai proposé ce thème, la lecture, source de bien-être et de joie, un passe-temps passionnant pour tous ceux et toutes celles qui s'adonnent à cet art discret, cet art silencieux, presque un art secret aujourd'hui car les nouvelles générations semblent moins concernées que les nôtres, des séniors à partir de la soixantaine. Chaque lectrice a donc présenté son roman choisi : du "Liseur" de l'écrivain allemand, Bernhard Schlink, toujours d'actualité sur les traces du nazisme, à "La lectrice disparue" de l'islandaise Sigridur Hagalin Bjornsdottir, de "Farenheit 451" de Bradbury à un récit biographique de Bernard Pivot, les lectrices ont rendu un bel hommage à ce loisir essentiel pour se maintenir en forme sur le plan intellectuel, pour cultiver son esprit comme une marche bénéfique aussi importante qu'une randonnée en montagne (ou en plaine, pour ma part !). En janvier, j'ai proposé la capitale française, Paris, lieu mythique pour les littéraires. Quand je "monte" à Paris, je retrouve cette atmosphère si spéciale, enrobant les badauds des ponts avec les bouquinistes, s'insinuant dans les librairies parisiennes même si un grand nombre d'entre elles ont, hélàs, disparu. J'aime aussi retrouver les plaques commémoratives où des noms apparaissent sur les façades des immeubles comme celui de Colette au Palais Royal. Je voulais mettre à l'honneur le Paris de Zola, de Balzac, des Surréalistes, d'Apollinaire et de son Pont Mirabeau : "Sous le pont Mirabeau, coule la Seine" et sa vision poétique, "Vienne la nuit, sonne l'heure, les jours s'en vont, je demeure". Le jeudi 13 février, j'ai opté pour un panorama de la littérature irlandaise après ma découverte de Colm Toibin. J'ai souvent évoqué ce grand écrivain qui écrit des romans subtils sur le plan psychologique et des biographies littéraires denses et cultivées. Au tableau d'honneur de ma liste, Paul Lynch et sa dystopie effrayante, Michael Maggee, Sally Rooney, Maggie O'Farrell, William Trevor. Une littérature aux accents rudes avec des effluves océaniques.