mercredi 13 août 2025

"Notes sur la mélodie des choses", Rainer Maria Rilke, 1

 Je lis depuis longtemps le blog de Pierre Assouline, "La République des Lettres" et récemment, j'ai découvert un texte très intéressant sur Rainer Maria Rilke à propos de son ouvrage, "Notes sur la mélodie des choses et autres textes". J'ai retrouvé ce petit Folio dans ma bibliothèque que je n'avais pas lu encore. Un deuxième signe m'est parvenu quand j'ai déniché dans une cabane à livres, une anthologie de textes, intitulé "le Fil de la vie". Je me dis alors que c'était le moment de relire Rilke et dans mes jeunes années, j'avais été marquée par les "Lettres à un jeune poète", ouvrage le plus mythique de Rilke. Il écrit cette phrase emblématique de sa poésie : "Nous sommes solitude. Nous pouvons, il est vrai, nous donner le change et faire comme si cela n'était pas. Mais c'est tout". Pendant des années, il arrive que l'on fasse preuve de négligence, voire d'oubli concernant des poètes ou des écrivains majeurs. La vague des nouveautés m'a submergée longtemps et en ce moment, je me tourne davantage vers la relecture, une attitude salutaire tellement la deuxième lecture d'une oeuvre apporte un regain d'intérêt pour l'auteur en question. L'été est propice à ce temps de redécouverte et ma période rilkienne vient de commencer. Le poète, né à Prague en 1875 dans une famille bourgeoise, se consacre à la poésie à partir de 1895. Il publie ses premiers recueils, "Le Livre des heures" et "Le Livre des images" où se dégage déjà "sa quête spirituelle, marquée par une recherche de l'unité entre le monde intérieur et le monde extérieur". En 1897, il rencontre Lou Andreas-Salomé avec qui il vit un amour fou qui se transformera en amitié admirative jusqu'à la fin de leur vie. Il voyage sans cesse, notamment en Russie, en Italie, en Suède et en France où il travaille comme secrétaire d'Auguste Rodin. En 1910, son roman autobiographique, "Les Cahiers de Malte Laurids Brigge" explore le sentiment de la solitude, de la mort et de l'identité artistique. Son oeuvre la plus célèbre, "Les Elégies de Duino", est considérée comme l'un des plus beaux recueils de poésie allemande. A 51 ans, le poète meurt d'une leucémie. (La suite, demain)

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