Lundi dernier, je me suis baladée comme je le fais régulièrement, au bord du lac. Lors de ma marche bénéfique, je m'arrête devant les cabanes à livres que j'aime bien fouiller. Quand je me suis approchée de la cabane du Jardin vagabond à Aix-les-Bains, j'étais ébahie : devant mes yeux, un amas de ferraille et de livres carbonisés ! Depuis quelques années, je me réjouis de voir ces boîtes à livres où chacun peut déposer des romans, des essais, des documentaires dans un méli-mélo sympathique. Parfois, je trouve des vieux poches, lus dans ma jeunesse ou même des nouveautés. Quels sont donc ces crétins qui ont mis le feu à cette cabane que j'avais prise en photo tellement elle était originale, s'intégrant dans cet espace vert protégé ? Quels sont ces idiots qui n'aiment pas les livres ? Quels sont les mobiles de ces antisociaux ? Mais, pourquoi s'attaquer à cet objet paisible qui ne gêne personne, un abri pour les livres qui n'ont aucune valeur marchande ? Je n'arrive pas à comprendre ces actes gratuits d'incivilité. Des livres dans un jardin public, de la culture en pleine nature, un acquis merveilleux de notre art de vivre. Des questions sans réponses. En juin 2023, des émeutiers ont brûlé quelques médiathèques et des écoles. S'attaquer au savoir, à la connaissance, aux "Lumières" relève d'un comportement inquiétant. Une partie de notre jeunesse semble partir en vrille en laissant leurs pulsions agressives prendre le dessus. Aucun surmoi pour ces jeunes, dépourvus de morale et d'idéal. Je rêve qu'ils approchent ces cabanes à livres et au lieu de prendre une allumette pour flamber ce nid où quelques livres sommeillent, un des protagonistes saisit un de ces beaux objets en papier et il se met à le lire. C'est un essai de Pascal Quignard. Il le feuillete et tombe sur cette citation : "L'humanité doit plus à la lecture qu'aux armes". Alors, ce garçon à la tête en jachère, choisit ce camp, le camp de la culture. Plus jamais de cabanes brûlées pour ne jamais revivre aussi ces autodafés des temps passés dont celui de Berlin. J'étais très émue devant ce mémorial de l'autodafé, appelé "La Bibliothèque engloutie", un monument du sculpteur israélien, Micha Ullman, inaugurée en 1995 et dédiée au souvenir des autodafés de livres perpétrés à Berlin en mai 1933. Cette oeuvre se situe sous le sol de la Bebelplatz. Plus de 20 000 livres ont été brûlés symbolisant pour les nazis, "l'esprit non allemand". La mairie d'Aix-les-Bains va-t-elle réintégrer une nouvelle cabine à livres dans le Jardin vagabond ? A surveiller.
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des critiques de livres, des romans, des moments de lectures, des idées de lecture, lecture-partage, lecture-rencontre, lectures
mercredi 5 février 2025
mardi 4 février 2025
"Madame Bovary", Gustave Flaubert, 2
Le sentimentalisme exarcerbé d'Emma Bovary lasse ses conquêtes masculines. Ses achats compulsifs d'étoffes et de colifichets la mettent en danger car le commerçant lui fait crédit et la menace de saisir ses biens. Tout s'effondre pour elle : "Le lendemain fut pour Emma, une journée funèbre. Tout lui parut enveloppé par une atmosphère noire qui flottait confusément sur l'extérieur des choses, et le chagrin s'engouffrait dans son âme avec des hurlements doux, comme fait le vent d'hiver dans les châteaux abandonnés". Acculée à rembourser ses dettes, Emma comprend qu'elle ne peut plus faire face. Elle s'empoisonne par désespoir. Charles Bovary meurt de chagrin et la petite Berthe est confiée à une tante. Gustave Flaubert a élaboré avec ce personnage féminin le concept de "bovarysme", passé dans le langage courant. Ce sentiment d'insastifaction, de frustation procure une souffrance "psychique" chez l'héroïne qui désire une vie de passion, alimentée par les effets des lectures romantiques. Elle bute contre un réel qui la blesse sans cesse. Je pense à Clément Rosset et à sa théorie sur "Le réel et son double". J'aurais aimé que ce philosophe analyse le roman de Gustave Flaubert. Quand la réalité ne nous convient pas, chacun s'engouffre dans un double, un ailleurs et Emma se noie dans une idée du "grand amour" qu'aucun partenaire ne lui offre sauf son propre mari, Charles, le seul qui l'a véritablement aimée mais qu'elle néglige et méprise. Gustave Flaubert dénonce évidemment cette attitude mais il aime aussi cette femme quand il a déclaré : "Madame Bovary, c'est moi ! ". Le roman dans son ensemble décrypte aussi la "bêtise" : celle du pharmacien Homais, infatué de sa personne. Les amants d'Emma, Rodolphe et Léon, sont pétris d'égoïsme et de lâcheté. Ce classique intemporel demeure un puissant réquisitoire contre la médiocrité intellectuelle, le conformisme social, les illusions lyriques, la bêtise humaine. L'écrivain a subi un procès pour outrage à la morale et aux bonnes moeurs. Le roman, sous-titré, "Moeurs de province" en hommage à Honoré de Balzac, est inspiré d'un fait divers local, l'histoire d'une jeune épouse d'un officier de santé qui mourut à 26 ans. Et le style de Flaubert, un sommet de la langue française !
lundi 3 février 2025
"Madame Bovary", Gustave Flaubert, 1
Comme je le dis souvent dans ce blog, je retrouve le chemin des classiques avec délectation. Je redécouvre ainsi mes grands écrivains qui m'ont fait aimer la littérature : Flaubert, Stendhal, Balzac et Proust pour citer mes préférés. Le roman de Flaubert, "Madame Bovary", paru en 1857, se savoure avec plus d'intensité après une deuxième lecture. Emma représentait, à mes yeux, le modèle des femmes insastifaites, frustrées, déçues par la goujaterie de leurs amants. Je la trouvais un peu "idiote" de se laisser berner aussi facilement. Aujourd'hui, je la comprends mieux dans son désir d'être heureuse. Son balourd de Charles devient éperdument amoureux d'elle quand il la voit pour la première fois chez le père Rouault. Comme elle s'ennuie dans la ferme familiale, elle accepte de le revoir et finit par se marier avec ce médecin de campagne, loin d'être séduisant. Quand elle rêve de son mariage, elle pense à une cérémonie aux chandelles vers minuit. Evidemment, Charles ne comprend rien aux rêves de princesse de sa femme. Le poison du romantisme s'infiltre dans ses veines car, dans ses jeunes années adolescentes, elle lisait des romans à l'eau de rose où les princesses et les chevaliers peuplaient son imagination : "Elle était l'amoureuse de tous les romans, l'héroïne de tous les drames". La lecture peut aussi jouer un rôle déformant comme le Don Quichotte avalant des romans de chevalerie et se transformant en héros factice devant les moulins à vent. Charles constate que son épouse souffre des "nerfs". A cette époque, le mot dépression ne faisait pas partie du vocabulaire flaubertien. Il reçoit une invitation du marquis d'Andervilliers pour assister à un bal. Emma en sort éblouie par ce monde tellement différent du sien. Charles décide alors de quitter son bourg trop campagnard pour Yonville, une petite ville plus animée. Apparaissent dans le roman des personnage secondaires, hauts en couleurs, dont le stupide Homais, pharmacien herboriste, progressiste et voltairien, le notable de province par excellence qui sait tout sur tout. Emma donne naissance à sa fille, Berthe, mais elle est déçue car elle voulait un garçon. Le réel la contrarie constamment : elle n'éprouve rien pour son mari, ni pour sa fille qu'elle confie à une nourrice. Comme elle veut vivre avec passion, elle se lance dans une aventure amoureuse avec Rodolphe, un hobereau sans foi ni loi qui se moque de cette pauvre Emma, rêvant de fuir sa famille et son milieu petit-bourgeois. Elle se disait : "J'ai un amant, un amant ! Se délectant à cette idée comme à celle d'une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc possèder enfin ces joies de l'amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré". Emma Bovary ou les "Illusions perdues". Gustave Flaubert avait lu et bien lu Balzac ! (La suite, demain)
mercredi 29 janvier 2025
"Une seconde vie", Dermot Bolger
Comme j'ai choisi la littérature irlandaise pour l'Atelier Littérature de février, j'ai lu récemment "Une seconde vie" de Dermot Bolger, paru en 2012 chez Joëlle Losfeld. Cet écrivain, né en 1959, n'est pas très traduit en France. Seuls, deux romans ont franchi la frontière : "Toute la famille sur la jetée du paradis" et "Une seconde vie", parus en Folio. Le personnage principal, Sean Blake, photographe de métier, frôle la mort dans un accident de voiture. Il en sort indemme, mais son coeur s'est arrêté de battre pendant quelques secondes. Le jeune homme, marié et père de deux enfants, découvre qu'il ressent un sentiment étrange dû à cette survie miraculeuse : "Comment pouvais-je expliquer que j'étais revenu à la vie différent de celui que j'avais été, désormais incapable de me focaliser sur la petite république d'amour que nous avions soigneusement construite". Conscient de vivre "une seconde vie", Sean Blake comprend qu'il a bâti son existence sur un mensonge. Il a été adopté peu après sa naissance par un couple qui lui a révélé la vérité quand il avait onze ans. Il a enfoui ce secret de famille qu'il n'a confié à personne. Il se met en quête de sa mère biologique, une obsession qui le hante. Son identité semble ébranler face à ce gouffre existentiel : qui était sa mère ? Pourquoi cet abandon ? Est-elle encore vivante ? La réponse se situe dans les chapitres consacrés à cette femme qui a toujours pensé à ce bébé, confié à un couvent tellement une naissance hors mariage s'apparentait à un crime. Toute sa famille dont un frère prêtre ne lui a jamais tendu la main. Cette mère va pourtant se marier et avoir des enfants mais, cet acte d'abandon lui assombrira sa vie par la honte et par le remords. L'écrivain dénonce la dureté extrême de cette époque où les femmes irlandaises devaient confier leur enfant "mal né" dans les bras des religieuses au nom de la "respectabilité" imposée par l'Eglise. Sean Blake se plonge ainsi dans son passé trouble pour sauver son couple : "Comment lui dire que je lui mens depuis des années, qu'elle ne sait pas réellement qui je suis car je ne le sais pas réellement moi-même ?". Ce roman sur la problématique de l'adoption rappelle les films, "The Magdalene Sisters" et "Philomena" car plusieurs milliers de jeunes filles ont subi cette tragédie intime. Le fils adoptif va-t-il retrouver sa mère biologique ? Il faut lire ce beau roman, très bien traduit, pour le savoir...
lundi 27 janvier 2025
"Le Maître", Colm Toibin
Je poursuis avec un grand plaisir la lecture des romans de Colm Toibin, écrivain irlandais, lauréat du prix Femina l'an passé pour l'ensemble de son oeuvre. Comme il l'avait fait pour le grand écrivain allemand, Thomas Mann, dans une biographie romancée, "Le Magicien", paru en 2022, il avait déjà exploré l'univers de la création littéraire avec son "Maître", son modèle, Henry James (1843-1916). L'écrivain raconte cinq années d'Henry James de 1895 à 1899 à Londres. Sa pièce de théâtre, "Guy Domville" ne rencontre aucun succès auprès du public londonien. Par contre, la nouvelle pièce d'Oscar Wilde, est un triomphe. Henry James se console de son échec cuisant en voyageant en Irlande et en visitant des amis de la noblesse, installés dans ce pays. Colm Toibin s'arrête sur quelques événements majeurs dans la vie de l'écrivain américain. Sa soeur, Alice, une femme originale et fascinante, meurt jeune et cette mort a bouleversé son frère et sa famille. Il achète une maison dans la campagne anglaise pour vivre loin des mondanités urbaines, une vie calme, studieuse et concentrée au service de son imagination. Mais, il est perturbé par l'alcoolisme de son serviteur et il est contraint de renvoyer le couple. Henry James a perdu une amie chère avec laquelle il a vécu à Venise. Le destin tragique de cette femme de lettres qui se suicide a déclenché chez lui une mélancolie permanente. En Italie, le pays de son coeur, il fait la connaissance d'un sculpteur, Henrik Andersen, dont il tombe amoureux, un amour sans réciprocité et sans espoir. Son frère aîné, célèbre philosophe, William James, avec lequel il est en mauvais terme, vient lui rendre visite et enfin, a lieu leur réconciliation. Durant ces cinq années, Henry James compose trois de ses chefs d'oeuvre : "Ce que savait Maisie", "Le Tour d'écrou" et "Les Ambassadeurs". Au delà des anecdotes fondatrices de la personnalité d'Henry James, Colm Toibin interroge le mystère fabuleux de la création littéraire. Comment devient-on écrivain ? Comment vient l'inspiration ? La vie privée influence-t-elle l'élaboration psychique des personnages ? L'écrivain irlandais a déclaré que "Le Maître est devenu peu à peu un personnage, d'abord lointain. Un homme raffiné, plus très jeune, hanté par son passé, tout entier voué à son travail". Colm Toibin rend un hommage profond et sensible à Henry James, ce géant de la littérature universelle. La complicité évidente d'un cadet pour un aîné, d'un "élève" pour un "maître" donne au roman biographique une touche subtile et délicate. Et le Roi James conserve tout son mystère, son "aura" même après avoir refermé les pages de ce roman envoûtant.
jeudi 23 janvier 2025
"Ne jamais arriver. Le voyage d'Ovide"", Béatrice Commengé
J'ai reçu le mois dernier un beau cadeau d'une amie de l'Atelier Littérature : le roman de Béatrice Commengé, "Ne jamais arriver. Le voyage d'Ovide", paru chez Verdier en 2024. Comme j'aime tout particulièrement l'Antiquité greco-romaine, j'ai évidemment lu avec beaucoup d'intérêt ce texte-hommage au poète latin, Ovide, l'auteur des "Métamorphoses" et de "L'art d'aimer". Né en 43 av. J.-C. à Sulmone et mort en 18 ap. J.-C. à Tomis, l'actuelle Constantza sur les bords de la Mer Noire en Roumanie, le poète est le personnage principal de ce roman atypique et original. Pendant le temps immobile de la période Covid, la narratrice se met à rêver d'une île lointaine, celle d'un lieu parfait, couverte de végétation, portant le nom d'Ovide, "Insila Invidiu". Comme chez Proust, le nom de l'île mobilise son esprit fantasque et elle veut absolument connaître l'endroit improbable où le poète est mort. Alors, elle prépare ce voyage avec précision pour le mois de mars 2020 mais cette date tombe très mal car le gouvernement de l'époque assigne tous les citoyens et toutes les citoyennes à rester chez eux comme le fut Ovide, deux mille ans avant. Ovide a évoqué son exil en regrettant son pays natal, ses vignes et ses oliviers, ses champs, ses rivières. Dans son exil, il ne voit que "vent et glace, terre sans fruit, campagnes nues sans verdure et sans arbres". L'écrivaine partage avec un sentiment nostalgique, l'exil obligatoire sans espoir de retour de son poète : "Etre ailleurs, c'est se trouver en un lieu où le monde d'avant est inatteignable". Elle attend ce voyage pendant deux ans dans un esprit d'exaltation : pendant tous ces mois de covid, ce projet la porte, l'exalte. Ses rêveries vers cet île lointaine la précipitent dans son passé comme la traversée d'Alger à Marseille ou son premier voyage à Rome. Ce projet "ovidien" l'embarque vers des horizons imaginaires grâce à l'écriture. Le voyage se concrétise enfin en mars 2023 et la narratrice précipite son escapade en une semaine en raccourcissant les étapes : "C'était mon choix, le choix d'illustrer ce gigantesque bouleversement du glissement des heures sur les paysages". Le périple, digne d'Homère, passe par Rome en suivant la via Appia, puis de l'Adriatique à la mer Ionienne sur le ferry Brindisi-Patras, en traversant la Grèce, la Bulgarie jusqu'à Constantza. Elle écrit : "Garder toujours à l'esprit que, lorsque Ovide pleurait à Tomis, un million d'hommes et de femmes vivaient à Rome, et la terre tout entière comptait seulement 170 millions d'habitants". L'île paradisiaque se transforme alors en un lieu inatteignable car, en mars, aucun bateau ne fait la liaison pour visiter l'île. Au fond, le titre du texte prend tout son sens : "ne jamais arriver". Ce récit illustre la quintessence de la rêverie littéraire, ce que j'apprécie beaucoup. Après avoir lu ce livre tellement hors du temps, je vais enfin redécouvrir Ovide !
mercredi 22 janvier 2025
Atelier Littérature, les coups de coeur
Mylène a démarré la séquence "coups de coeur" avec un roman d'Alice McDermott, "Absolution", paru à La Table ronde en 2024. En 1963, lors de la guerre du Vietnam, Patricia, jeune irlando-américaine, rencontre Charlène, mére de trois enfants dont la petite Rainey. Cette petite fille lui montre sa Barbie avec ses divers costumes mais il lui en manque un, le "ao dai" que Lilly, l'employée de maison, lui confectionne. Charlène s'inspire de ce projet pour collecter des fonds afin de créer une Barbie saïgonnaise. Patricia se lie d'amitié avec Charlène, une femme généreuse et charismatique, pilier de la communauté américaine à Saigon. Soixante ans plus tard, Patricia, désormais veuve, raconte à Rainey cette période de son passé et sa fascination pour cette amie idéale. Mylène a beaucoup aimé ce roman qui raconte le rôle des femmes expatriées dans un pays en guerre et l'amitié entre ces deux femmes si différentes. Régine a présenté le roman de Sandrine Collette, "Madelaine avant l'aube", prix Goncourt des Lycéens, paru chez Lattès. Pas d'indication de temps, ni de lieu dans ce texte. Des familles pauvres travaillent une terre avare dans un hameau, "Les Montées" où vivent des jumelles Ambre et Aelis. Un jour, surgit Madelaine, une fillette affamée et sauvage, sortie de la forêt. Elle est adoptée par le hameau, ravi de l'accueillir. Mais, Madelaine, passionnée et courageuse, couve en elle la flamme de la révolte. Un critique a composé une critique dythirambique : "Sandrine Collette questionne l'ordre des choses, sonde l'instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux". Comme je n'ai recueilli que deux coups de coeur, fait rare tout de même, Mylène a évoqué un deuxième coup de coeur sur un sujet d'actualité concernant la fin de vie. Il s'agit de l'ouvrage, "L'éclaireuse, entretiens avec Marie de Hennezel", paru chez Actes sud en 2024. Psychologue clinicienne, spécialiste du bien vieillir et pionnière des soins palliatifs, elle revient sur son parcours hors norme, ses rencontres, ses choix de vie, ses doutes et ses convictions. Un livre indispensable sur ce sujet délicat et douloureux. Le manque de coups de coeur s'explique par le nombre des absentes de janvier et peut-être aussi par l'époque festive de Noël...