Je regarde de temps en temps Arte pour ses documentaires sur l'art et sur la littérature. J'avais remarqué que la chaîne culturelle franco-allemande proposait des émissions sur l'écrivain allemand, Thomas Mann pour célébrer les 150 ans de sa naissance. Né le 6 juin 1875 à Lübeck, il meurt à Zurich en 1955. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1929, il est considéré comme l'un des plus grands écrivains européens de la première moitié du XXe siècle. Son premier roman, "Les Buddenbrook", paru en 1901, lui apporte dès l'âge de 26 ans une notoriété solide et sa "Montagne magique", publiée en 1924, confirme son génie littéraire. J'avais lu ce grand livre trop jeune et je me fais un devoir et une joie de le rédécouvrir dans les mois prochains. Avant de relire "La Montagne magique" pour mieux comprendre ce chef d'oeuvre, je vais découvrir "Le Buddenbrook" cet été. Evidemment, comme j'adore Venise, j'ai lu et relu "Mort à Venise". Cet écrivain est aussi un grand intellectuel, farouche défenseur des valeurs démocratiques. Il fuit les nazis dès 1933, part en Suisse, puis aux Etats-Unis et retourne à Zurich à partir de 1952. Arte propose l'adaptation des Buddenbrook en deux parties. Je regarderai ce films après ma lecture du roman car je veux garder la primauté au livre. Ensuite, d'autres émissions concernent, en particulier, sa maison d'été à Nida en Lithuanie où il a passé trois étés avec sa grande famille. Une autre émission rappelle sa biographie : ''Thomas Mann forever". Pour aborder son oeuvre, regarder tous ces reportages de très grande qualité donne vraiment envie de le lire ou le relire. Pour saluer cet écrivain allemand, il faut absolument découvrir la biographie littéraire de Colm Toibin, "Le Magicien", paru récemment en Livre de Poche. Une magistrale biographie romancée comme celle du "Maître" sur Henry James. Dans "Mort à Venise", j'ai trouvé cette citation : "Car la beauté, elle est aimable et visible à la fois ; elle est la seule forme de l'immatériel que nous puissions percevoir par les sens et que nos sens puissent supporter". Je suis encore étonnée que Thomas Mann ne figure pas dans le "Panthéon de la Littérature mondiale", je veux parler de la Pléiade. Il semblerait que les droits d'auteur serait un obstacle à cette intégration.
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